Biographie :

Franck Moorthamer : batterie

Fasciné par la batterie dès son plus jeune âge, Franck Moorthamer découvre l’instrument à   9 ans et se forme en autodidacte, porté par une passion immédiate pour le rythme. Trois ans plus tard, encouragé par ses parents, il fait ses premières scènes, interprétant un répertoire éclectique allant de Jimi Hendrix au rock progressif (Genesis, Ange…).

Dans les années 1980, il s’investit dans plusieurs projets musicaux aux styles variés, du rock progressif à la new wave. Animé par le désir de perfectionner sa technique, il intègre ensuite l’École Régionale de Batterie dirigée par Adriano Zampieri, suivant la méthode Dante Agostini. Cette période, riche en rencontres et en apprentissages, marque également le début d’une longue collaboration avec le groupe Blue Ketchup, durant une dizaine d’années. Le répertoire, mêlant Eric Clapton, Robben Ford, Toto, Tower of Power ou encore Steely Dan, lui permet d’explorer un large éventail de sonorités. C’est également à cette époque qu’il bénéficie de l’enseignement de Philippe Leroux (batteur de Bernard Lavilliers, Catherine Lara…), avec qui il étudie pendant plus de deux ans.

Les années 2000 voient l’épanouissement d’une carrière foisonnante, jalonnée de projets aux univers contrastés : Eddy Live (tribute Eddy Mitchell), Neon (tribute John Mayer), Impair et Passe, Mortician Moles, Yao, Fujaro… Autant d’expériences qui s’accompagnent de rencontres marquantes avec des musiciens de renom tels que François Constantin, André Ceccarelli, Loïc Pontieux ou encore Francis Arnaud.

Aujourd’hui, Franck Moorthamer poursuit son aventure musicale au sein du MLB (Marc Librecht Band), aux côtés de Marc Librecht (guitare/chant) et Stefan Boret (basse), un projet où complicité, groove et passion se conjuguent à chaque prestation.

Stefan Boret : basse

Dès l’âge de 12 ans, Stefan se passionne pour la musique de Jimi Hendrix, ZZ Top, AC/DC et autres icônes du rock, ce qui l’amène rapidement à remonter aux racines de ce son : le blues. À 15 ans, il s’initie à la guitare basse et joue dans plusieurs groupes scolaires, avant que ses études et d’autres passions, comme les voyages à moto, ne relèguent temporairement la musique au second plan.

Le virus musical ne l’ayant jamais quitté, il reprend la basse à 25 ans, d’abord dans des groupes de reprises, puis en retrouvant son amour initial pour le blues. Il rejoint notamment The Smokin’ Chillums puis Maxwell Street aux côtés de Marino Noppe et       Willy De Vleeshouwer. Curieux et polyvalent, il se consacre aussi à la contrebasse et suit plusieurs années de formation jazz au SMAK de Roulers.

Sa carrière l’amène à se produire sur de nombreuses scènes blues en Europe avec Last CallMaxwell StreetLightnin’ Guy & The Mighty GatorsThe Shagadeers… et à accompagner de grands noms internationaux tels que Carey Bell, Louisiana Red, Hook Herrera, Ian Parker, Sista Monica, James Hinkle, Rob Orlemans ou Filiep Ketels.

En 2010, Stefan participe à la reformation de TEX avec Marc Librecht à la guitare, avant d’enregistrer avec lui un mini-CD en 2012.      Aujourd’hui, il forme avec le batteur Franck Moorthamer une section rythmique solide, soudée et groovy, offrant un écrin idéal au jeu de guitare de Marc Librecht au sein du Marc Librecht Band.

Marc Librecht : guitare & voix

Marc Librecht commence à jouer de la musique au collège de Mouscron (B) en 1970, avec des cours de théorie musicale et de flûte. En tant que mélomane classique, il pousse ses parents à acheter un vieux piano droit sur lequel il déchiffre les partitions de Beethoven, Bach ou Chopin, son pianiste préféré. À cette époque, il n’a guère d’intérêt pour d’autres musiques comme le rock et le pop et ne jure que par la musique classique. Cependant, un jour en 1973 lors d’une visite à son cousin, fan de Rolling Stones et de blues en général, il écoute la chanson blues intitulée ‘Red House’ de Jimi Hendrix : c’est la révélation ! La guitare devient une priorité, et à Noël la grand-mère de Marc lui offre une petite guitare folk  sur laquelle Marc fait ses premières expériences.

La première pièce déchiffrée est «Angie» des Rolling Stones, puis rapidement Marc s’intéresse au blues et au rock, et décrypte des morceaux de groupes comme Led Zeppelin, Rory Gallagher, Jimi Hendrix, Johnny Winter, BB King …

Mais les chansons électriques sont difficilement jouables sur une guitare acoustique. Bientôt, l’ancien piano est vendu pour acheter une guitare électrique au «Grand Bazar» du coin, un modèle CBS bas de gamme avec un son terrible raccordé  à un vieil amplificateur «fait à la main» sans marque, mais néanmoins Marc évolue, et quand l’opportunité se présente de jouer dans un groupe de bal, ‘les Rockets’, il emprunte de l’argent à ses parents pour acheter sa première Fender Stratocaster, le début d’une longue histoire d’amour. Il commence également à jouer avec d’autres musiciens et forme des groupes transitoires comme «NADA» avec lequel il fait ses débuts en public.

En 1975, Marc fonde le groupe «MARBLE ARCH», un groupe de rock qui se produit largement en Belgique et en France pendant 11 ans, en assurant notamment quelques premières parties de groupes professionnels comme SCORPIONS (à leurs débuts) / TRUST / MANFRED MANN, Alain BASHUNG.

Deux 45T sont enregistrés par le groupe pendant cette période, dont « I NEED A WOMAN »  en 1983. De 1975 à 1978 Marc joue en parallèle avec un autre groupe de bal, ‘Atlantis’.En 1986, MARBLE ARCH se sépare. C’est une occasion de jouer pendant un moment dans une formule de duo de guitares électro-acoustiques avec son ami Bruno Wielfaert sous le nom  de ‘Duplicata’ avec un répertoire jazz-rock et flamenco (Répertoire inspiré entre autres par la musique d’Al Di Meola, John McLaughlin, Paco De Lucia, etc.).Dans cette période, Marc commence à aimer de plus en plus la guitare acoustique. Le duo joue essentiellement dans les bars et les cafés-concerts et assure une première partie du chanteur français Pierre Vassiliu.

Marc décide finalement à la fin de 1987 de recréer un nouveau groupe pour jouer la musique qu’il a toujours aimée: le ROCK-BLUES! Un bassiste et un batteur sont enrôlés: «TEX» est né !

Avec un répertoire de reprises et de compositions, TEX joue pour la première fois à la Braderie de Lille en 1987. Le groupe joue intensément dans les bars, les centres de jeunesse et construit une réputation LIVE des deux côtés de la frontière franco-belge.

TEX joue du BOOGIE BLUES, avec des influences évidentes de musique texane comme STEVIE RAY VAUGHAN et JOHNNY WINTER, mais aussi de JIMI HENDRIX, BB KING, RORY GALLAGHER, ERIC CLAPTON.

En 1991, le groupe obtient un contrat d’enregistrement avec un nouveau label blues belge: TIGHT & JUICY, distribué par CNR.

Le premier Compact « ONE MORE NIGHT » est publié en décembre 1991: 15 chansons écrites par Marc et produites par FRANK VAN RAMPELBERG.

L’année 1992 confirme TEX comme l’un des principaux groupes de BLUES-ROCK en Belgique, ce qui se matérialise par une foule de concerts et de festivals importants tels que Handzame et de nombreuses premières parties : entre autres BIG JOE LOUIS, BLUES ET TROUBLE, SCREAMING JAY HAWKINS, ELLIOT MURPHY , LUTHER ALLISON, NINE BELOW ZERO, PATRICK VERBEKE, BLUBINOS, MAXWELL STREET, JIMMY DAVIS, EDDIE KIRKLAND, ANSON FUNDERBURGH, DAVE HOLE, GOLDEN EARRING, et même le légendaire JOHNNY WINTER et JOHN MAYALL !

À la fin de 1992, TEX retourne en studio et sort le deuxième CD intitulé « HOT & BLUE » en avril 1993. Ce nouvel album contient 17 morceaux dont 16 composés par Marc et un titre offert par les SCABS.

L’année 1993 sera également couronnée de succès: participation au festival PEER, le plus grand en Belgique pour le Blues, devant un public de 10.000 personnes, en première partie de pointures comme ALBERT COLLINS et JEFF HEALEY !

D’autres premières parties suivent, comme celle de BUDDY GUY à ECAUSSINES !

Le troisième album enregistré en juillet 1994 est publié en décembre 1994 avec quatorze compositions blues-boogie et rock de Marc. Le titre de l’album « Boogieland » se réfère aux très nombreux concerts réalisés par le groupe en Belgique.

En 1994, TEX assure la première partie d’ALVIN LEE, le célèbre guitariste du groupe ‘TEN YEARS AFTER’ au Havre (France) dans la salle le « Volcan ».

En juin 1995, « Voodoo Hours », un mini-cd en hommage à Jimi Hendrix sort avec une version personnalisée de quatre titres du maître.

En 1996, TEX joue au «Cirque Royal» à Bruxelles en première partie du légendaire Groupe Américain LYNYRD SKYNYRD.

Le cinquième CD intitulé «Ready» se compose de 14 titres de Marc produits par Jo Bogaert (le producteur du tube mondial ‘Pump up the jam’) sur le label Rowyna et est publié en novembre 1998.

En mai 1999, TEX joue en première partie SCORPIONS à Louvain, la deuxième fois pour Marc (à cette époque, Scorpions était devenu célèbre dans le monde entier).

Pendant la période suivante, Marc se sent saturé par toutes ces années de musique et de concerts …

Son travail à temps plein dans une entreprise de pesage industriel lui prend beaucoup de temps et laisse peu de temps pour toute autre chose. Il décide de freiner la cadence et TEX se sépare.

Marc continue de jouer occasionnellement lorsque les organisateurs le contactent pour un concert ou un festival, sous le nom de ‘Marc Librecht Band’.

En 2012 TEX se reforme pour un moment. Le groupe retourne en studio pour un seul mini CD de 4 titres comprenant de nouvelles versions de morceaux de TEX.

‘Strike Back’ et publié en mars 2012.

Dans cette période, Ils assurent notamment pour deux soirées la première partie d’un des meilleurs guitaristes acoustiques de Dobro (slide) du monde, BOB BROZMAN, une chance pour Marc de rencontrer un de ses héros de guitare acoustique préférés.

Le groupe joue son dernier concert lors de la fête de la Musique le 21/06/2014 au «Magic Mirror» situé dans le Parc du Cinquantenaire à Bruxelles, dans le cadre d’un enregistrement en direct pour le l’émission «CLASSIC 21 Blues» de RADIO 21.

Le 27 septembre 2018, Marc sort un CD acoustique contenant 18 compositions originales (15 instrumentaux et 3 chansons). Le nom de l’album est ‘Legend of the Forest’. Ceci est le résultat de 45 ans de compositions à la guitare acoustique, une sorte de synthèse de toutes les influences musicales de Marc. On peut trouver l’album sur les plateformes de streaming. 

En 2020, Marc prend sa retraite professionnelle et décide de reprendre les armes en redémarrant son groupe de blues-rock ‘Marc Librecht Band’. 

Après plusieurs changements de musiciens , le groupe a atteint son rhythme de croisière et vient de produire un nouveau CD  intitulé ‘Hands up !!!’ . Le groupe a évolué et joue de plus en plus, avec en ligne de mire des concerts et festivals plus importants.                                    Jusqu’ici le groupe s’est déjà produit dans des festivals notamment avec les irlandais  Seamie O’Dowd et Pat Mac Manus (ex-Mama’s boys), l’occasion pour Marc de jammer avec les guitaristes des deux groupes, un bon souvenir !